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Conférence mondiale sur la sécurité routière : Ariel SACRAMENTO D/CNSR met en lumière le projet innovant « Securoute »

Lors de la rencontre d’échange avec ses homologues et des experts du domaine, le Directeur Général du CNSR a détaillé les réformes en cours pour améliorer la sécurité sur les routes béninoises. Il a notamment insisté sur l’approche institutionnelle et innovante du projet « Securoute », qui vise à renforcer la prévention, le contrôle et la formation des usagers de la route. Ce programme repose sur trois piliers essentiels à savoir la modernisation du cadre institutionnel, l’utilisation des nouvelles technologies et l’éducation et la sensibilisation. Devant les instances internationales présentes à la conférence, le Directeur Général du CNSR Ariel SACRAMENTO a mis en avant les résultats déjà obtenus grâce à ces réformes. Il a souligné la réduction progressive du taux d’accidents mortels et l’amélioration de la discipline routière observée depuis la mise en place des premières mesures du projet « Securoute ». L’OMS et le représentant des Nations unies ont salué cette initiative, la qualifiant de modèle inspirant pour d’autres pays africains. Ils ont encouragé le Bénin à poursuivre ses efforts, notamment en renforçant la collaboration avec les partenaires internationaux pour une meilleure gestion de la sécurité routière. Vers une généralisation des bonnes pratiques… Le Directeur Général du CNSR a réaffirmé l’engagement du Bénin à poursuivre cette dynamique, en travaillant à l’extension du projet « Securoute » et à l’amélioration continue des infrastructures et des réglementations. Il a également exprimé le souhait de partager davantage les bonnes pratiques béninoises avec les autres nations, dans le but de contribuer à l’objectif mondial de réduction des accidents de la route de 50 % d’ici 2030. Avec cette participation remarquée à la 4ᵉ Conférence ministérielle mondiale sur la sécurité routière, le Bénin se positionne comme un acteur clé des réformes en Afrique, en témoignant d’une volonté politique forte et d’une approche innovante pour garantir la sécurité de tous les usagers de la route. La Rédaction

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Élections générales de 2026 :Un pari ambitieux de 30% des suffrages pour le parti Fcbe

La déclaration de Paul Hounkpè n’est pas anodine. En 2026, le parti FCBE devra composer avec un seuil de 20% par circonscription électorale, condition sine qua non pour accéder au partage des sièges lors des élections couplées législatives et communales. Une exigence jamais atteinte par une formation politique au Bénin. Le parti FCBE entend se mesurer seule à la compétition sans chercher d’alliances opportunistes. Une posture qui tranche avec les stratégies adoptées par d’autres formations politiques ces dernières années. En effet, l’ambition du parti pour 2026 est d’autant plus audacieuse que le parti sort d’un échec cuisant aux législatives de 2023. Lors de ce scrutin, il n’avait même pas réussi à atteindre le seuil de 10% des suffrages requis pour espérer décrocher un siège au Parlement. Pour Paul Hounkpè, Président du Parti, cet échec n’était qu’un accident de parcours. « Nous sommes allés librement aux élections comme en 2020, où il nous a clairement été interdit d’utiliser les noms et images de certaines figures. Nous sommes nous-mêmes et nous ne sommes inféodés à personne », a-t-il affirmé. Avec cette déclaration, Paul Hounkpè insiste sur l’indépendance de la FCBE, une position qui pourrait séduire certains électeurs en quête d’une alternative politique forte et autonome. Une mobilisation tous azimuts pour 2026… Consciente que son objectif de 30% des suffrages est une grosse marche à franchir, la FCBE intensifie ses préparatifs. Le parti veut remobiliser ses bases en s’appuyant sur un travail de fond au niveau local. Paul Hounkpè a appelé chaque leader du parti à renforcer son ancrage dans son fief électoral. « Nous devons renforcer l’image de ces leaders qui font la FCBE », a-t-il déclaré. Dans cette optique, la structuration des instances locales du parti est déjà en cours. Cette stratégie vise à assurer une présence forte et dynamique sur l’ensemble du territoire, un levier essentiel pour maximiser le score électoral du parti en 2026. En fixant un objectif aussi ambitieux, la FCBE entend s’imposer comme une force politique majeure lors des prochaines élections générales. D Elise ADJANOHOUN

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Lutte contre la criminalité économique : la Direction de la Police Judiciaire frappe fort.

Le porte-parole de la police Républicaine a tenu ce samedi 15 février un point de presse pour informer l’opinion publique des grandes réalisations entreprises par l’institution. En effet, l’un des dossiers les plus marquants révélés concerne un notaire interpellé pour escroquerie et abus de fonction. Ce dernier aurait frauduleusement vendu un immeuble situé à Akpakpa en usant de faux documents. Avec la complicité d’un associé, il aurait ensuite obtenu un prêt bancaire en se basant sur cette transaction illégale. Ignorant à plusieurs reprises les convocations des autorités, il a finalement été arrêté le 7 février 2025 et présenté à la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET), où il devra répondre de ses actes. De même, deux hauts fonctionnaires ont été épinglés pour corruption dans l’attribution de marchés publics. Le premier, directeur départemental du cadre de vie et des transports de l’Atlantique, aurait mis en place un réseau de corruption en utilisant des sociétés fictives pour décrocher des contrats. L’une de ses complices, estimant avoir été lésée, a porté plainte, conduisant ainsi à son arrestation. Le second, délégué du contrôleur financier en service à la Présidence, est accusé de corruption passive et de rançonnement d’opérateurs économiques. Selon les enquêteurs, il exigeait des paiements illicites pour accélérer le traitement de certains dossiers administratifs. Il a été interpellé et placé en garde à vue en attendant son passage devant la justice. Au cours du point de presse de la police républicaine, il a été aussi fait mention du démantèlement d’un réseau spécialisé dans la falsification de documents d’état civil et de voyage. Trois individus, soupçonnés d’avoir tenté de faire établir frauduleusement des papiers béninois pour des enfants étrangers, ont été arrêtés. Après une enquête approfondie, ils ont été placés sous mandat de dépôt. Les autorités rappellent que la falsification de documents officiels constitue une atteinte grave à la sécurité nationale et ne saurait être tolérée. Dans la commune de Hêvié, un agent de la SBEE, un employé de l’Agence de Normalisation et un clerc d’huissier ont été arrêtés pour leur implication dans une fraude aux compteurs électriques. Moyennant des pots-de-vin, ils auraient modifié des procès-verbaux pour masquer des fraudes constatées sur trois compteurs électriques. Leur interpellation marque une avancée dans la lutte contre les manipulations frauduleuses des équipements publics, un fléau qui cause d’importantes pertes financières à l’État. Par ailleurs, l’enquête sur l’explosion survenue le 11 janvier 2025 à Ayélawadjè, ayant causé plusieurs morts et des dégâts matériels considérables, a abouti à des arrestations majeures. À l’origine du drame, le stockage illégal de substances toxiques. Le propriétaire de l’immeuble ainsi que l’un de ses collaborateurs avaient été arrêtés peu après la catastrophe. Grâce à l’appui d’Interpol, les enquêteurs ont finalement mis la main sur le véritable propriétaire des marchandises dangereuses. Ce dernier, actuellement en détention, sera présenté à la justice le 17 février 2025. Cette affaire souligne une fois de plus les risques liés aux substances dangereuses mal entreposées, ainsi que la nécessité d’un contrôle renforcé pour éviter de nouveaux drames. C es différentes affaires illustrent la détermination des autorités béninoises à combattre la criminalité économique et financière. La tolérance zéro prônée par le gouvernement se traduit par des enquêtes approfondies et des interpellations ciblées, visant à mettre un terme aux pratiques frauduleuses qui minent l’économie nationale. La DPJ, appuyée par d’autres institutions judiciaires, entend poursuivre ses efforts pour renforcer la transparence et restaurer la confiance dans les services publics et privés, a indiqué le Porte-parole de la Police Républicaine lors de son point de presse tenu ce samedi 15 février 2025. SVK

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Chambre administrative de la Cour suprême: Ibrahim Salami officiellement installé

La Cour suprême du Bénin accueille un nouveau visage à la tête de sa Chambre administrative. Le professeur Ibrahim Salami, avocat et universitaire reconnu, a officiellement pris ses fonctions mardi dernier lors d’une audience solennelle de prestation de serment. Sa nomination intervient à un moment clé pour la juridiction, confrontée à d’importants défis, notamment la gestion des contentieux électoraux et l’uniformisation de l’interprétation des normes juridiques. Lors de la cérémonie d’installation, le président de la Cour suprême, Victor Adossou n’a pas manqué de souligner les qualités du nouveau président de la Chambre administrative. « Vous arrivez à un moment où notre juridiction est confrontée à des défis majeurs. Votre rigueur, votre expertise et votre engagement pour le droit seront des atouts pour assurer une justice administrative efficace et respectueuse des principes fondamentaux », a-t-il déclaré. Le professeur Ibrahim Salami hérite d’une juridiction en pleine mutation. Selon le procureur général de la Cour suprême, Saturnin Afaton, la Chambre administrative doit composer avec un afflux massif de dossiers en attente, issus des juridictions de première instance. Ces derniers, souvent laissés en souffrance faute de moyens et d’expertise suffisants, nécessitent une réforme en profondeur pour assurer un traitement plus efficace des contentieux administratifs. En tant que président de la Chambre administrative, Ibrahim Salami aura pour mission principale d’assurer l’uniformité de l’interprétation du droit sur l’ensemble du territoire national. À travers la cassation normative, il devra veiller à ce que les décisions des juridictions inférieures respectent les principes directeurs du droit processuel. Victor Adossou a insisté sur l’importance de ce rôle. « Votre mission sera de faire respecter la loi, d’assurer l’harmonie dans l’application du droit et d’améliorer le fonctionnement des chambres administratives des juridictions du fond », a indiqué le président de la Cour suprême. Un défi de taille, surtout dans un contexte où certaines juridictions, notamment le tribunal de première instance de Cotonou, accumulent un grand nombre de dossiers en souffrance. Avec cette nomination, le gouvernement béninois semble vouloir impulser une nouvelle dynamique à la justice administrative. Ibrahim Salami, connu pour sa rigueur et sa vision réformatrice, incarne l’espoir d’un traitement plus rapide et plus efficace des dossiers, tout en garantissant une justice plus accessible aux citoyens. Spero AHOUSSINOU

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Avis aux citoyens concernés : L’Agent Judiciaire du Trésor invite à un retrait de pièces

L’Agent Judiciaire du Trésor invite plusieurs citoyens à venir retirer d’urgence une pièce administrative à l’annexe de l’Agence Judiciaire du Trésor, située à Akpakpa, Cotonou. Cette opération, qui débutera le lundi 17 janvier 2025, se déroulera durant les jours ouvrables, de 08h00 à 12h30 et de 14h00 à 17h00. La liste complète comprend plusieurs bénéficiaires répartis à Cotonou, Parakou, Porto-Novo, ainsi qu’à l’international. Les concernés ou leurs ayants droit doivent se présenter au secrétariat de l’annexe de l’Agent Judiciaire du Trésor à Akpakpa. Il est recommandé de se munir de pièces justificatives d’identité ou de documents attestant de leur lien avec les héritiers mentionnés. Cette convocation s’inscrit dans une dynamique de mise à jour des documents administratifs en attente auprès du Trésor public. L’Agent Judiciaire du Trésor invite donc toutes les personnes concernées à se conformer à cet appel dans les délais impartis afin d’éviter toute complication administrative. (Voir liste ci-dessous) Les personnes convoquées incluent des individus ainsi que des héritiers de défunts. Parmi eux figurent les héritiers de feue YEHOUESSI Iréné, Monsieur GNIMADI Hugues Benjamin, les Héritiers de feu AMADOU Moutari, Monsieur CREPPY Samuel Ekoué, les Héritiers de feu ADOTEVI, Monsieur TAILLY Thierry Hermane, Madame BAAKLINI Claudine, Madame IDRISSOU Foussénatou épouse BANKOLE, Messieurs BULTEZ Alain et VEYRAT Roger, les Héritiers de feu ALAPINI Roger, Monsieur CHUKWU Fedelis, Monsieur AKPO Dénis, les Héritiers de feu CHADARE Rémy, Monsieur ALAO Machioudi. Serge Vivien KOUGNIMON

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