
Lors de la rencontre d’échange avec ses homologues et des experts du domaine, le Directeur Général du CNSR a détaillé les réformes en cours pour améliorer la sécurité sur les routes béninoises. Il a notamment insisté sur l’approche institutionnelle et innovante du projet « Securoute », qui vise à renforcer la prévention, le contrôle et la formation des usagers de la route.
Ce programme repose sur trois piliers essentiels à savoir la modernisation du cadre institutionnel, l’utilisation des nouvelles technologies et l’éducation et la sensibilisation. Devant les instances internationales présentes à la conférence, le Directeur Général du CNSR Ariel SACRAMENTO a mis en avant les résultats déjà obtenus grâce à ces réformes. Il a souligné la réduction progressive du taux d’accidents mortels et l’amélioration de la discipline routière observée depuis la mise en place des premières mesures du projet « Securoute ». L’OMS et le représentant des Nations unies ont salué cette initiative, la qualifiant de modèle inspirant pour d’autres pays africains. Ils ont encouragé le Bénin à poursuivre ses efforts, notamment en renforçant la collaboration avec les partenaires internationaux pour une meilleure gestion de la sécurité routière.

Vers une généralisation des bonnes pratiques…
Le Directeur Général du CNSR a réaffirmé l’engagement du Bénin à poursuivre cette dynamique, en travaillant à l’extension du projet « Securoute » et à l’amélioration continue des infrastructures et des réglementations. Il a également exprimé le souhait de partager davantage les bonnes pratiques béninoises avec les autres nations, dans le but de contribuer à l’objectif mondial de réduction des accidents de la route de 50 % d’ici 2030. Avec cette participation remarquée à la 4ᵉ Conférence ministérielle mondiale sur la sécurité routière, le Bénin se positionne comme un acteur clé des réformes en Afrique, en témoignant d’une volonté politique forte et d’une approche innovante pour garantir la sécurité de tous les usagers de la route.
La Rédaction
